20100128

potus contre scotus

inusité: dans son discours sur l'état de l'union, le président obama a explicitement pointé du doigt la cour suprême des états-unis pour sa récente décision lors de citizens united v. federal election commission, sur la constitutionnalité de limiter le pouvoir des corporations à participer financièrement aux campagnes électorales américaines (la majorité conservatrice de la cour a choisi d'invalider les dispositions électorales qui limitaient le pouvoir de dépenser des corporations).

inusité également, le juge samuel alito n'a pas conservé la réserve qui lui est historiquement demandée lors de ce discours (la cour suprême et l'état major sont présents, mais ne doivent pas exprimer visiblement leur opinion sur ce qu'ils entendent -- contrairement aux sénateurs et représentants qui applaudissent ou qui crient "you lie!").



sur le blogue du magazine the new yorker, jeffrey toobin (qui a écrit un excellent portait de la cour rhenquist avec the nine), apporte quelques éclaicissements:

[...] the justices have strong political views, which have powerful impacts on how they do their jobs. alito performed the public service of making this point clearer for a national audience.

what makes alito’s reaction even more delicious is that it’s further evidence that the justice just can’t stand obama. as a senator, obama voted against alito’s confirmation, which the justice does not seem to have forgotten.

[...] the first law that obama signed as president was the lilly ledbetter act —which reversed a decision by the supreme court that had erected new barriers to plaintiffs filing employment discrimination cases. the author of that now-overruled decision? samuel alito. these two guys have a history.

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