crise économique ou pas (et contrairement à l'impression de mon billet précédent), plusieurs pièces de la collection d'yves saint-laurent ont été arrachées à très fort prix. quelques résultats (les plus juteux):
lot 5, PAUL CEZANNE (1839-1906)
La montagne Sainte-Victoire vue des Lauves (recto); Etude d'arbres (verso)
€2,081,000
Lot 14, EDVARD MUNCH (1863-1944)
Bord de mer
€1,129,000
Lot 22, GEORGES BRAQUE (1882-1963)
Compotier, Quotidien du Midi
€3,201,000
Lot 35, CONSTANTIN BRANCUSI (1876-1957)
Portrait de Mme LR
€29,185,000
Lot 37, MARCEL DUCHAMP (1887-1968)
Belle haleine - Eau de voilette
€8,913,000
Lot 41, ALEXANDER CALDER (1898-1976)
Dancers and Sphere
€1,577,000
Lot 42, PIET MONDRIAN (1872-1944)
Composition avec bleu, rouge, jaune et noir
€21,569,000
Lot 43, PIET MONDRIAN (1872-1944)
Composition avec grille 2
€14,401,000
Lot 44, PIET MONDRIAN (1872-1944)
Composition I
€7,009,000
Lot 54, HENRI MATISSE (1869-1953)
Le Danseur
€6,785,000
Lot 55, HENRI MATISSE (1869-1954)
Les coucous, tapis bleu et rose
€35,905,000
Lot 56, HENRI MATISSE (1869-1954)
Nu au bord de la mer
€8,241,000
Lot 57, GIORGIO DE CHIRICO (1888-1978)
Il Ritornante
€11,041,000
Lot 58, PAUL KLEE (1879-1940)
Sollte Steigen
€2,193,000
Lot 61, PAUL KLEE (1879-1940)
Gartenfigur
€3,985,000
20090223
20090208
hou! le vilain vandale-plagiaire...
vendredi dernier, shepard fairey a été arrêté pour vandalisme alors qu'il se présentait à la fête d'ouverture de sa rétrospective à l'institute of contemporary art de boston (boston herald, 7 février 2009).
fairey, initialement connu pour sa campagne d'affichage virale de portraits stylisés du "géant ferré" (une des activités visées par l'accusation de vandalisme), est l'iconographe du siècle (pour l'instant) suite à sa contribution à la campagne électorale du président obama.
c'est une bien mauvaise semaine pour fairey, alors que l'associated press annonçait plus tôt que l'affiche en question (le classique "hope" rouge et bleu) violait son copyright sur la photographie qui a servi de modèle (new york times, 5 février 2009).
pourtant, le photographe dont le travail a été supposément lésé par l'appropriation de fairey a activement couvert la campagne électorale américaine, au cours de laquelle il a vu l'affiche en question des centaines de fois, et n'avait même pas reconnu sa photographie comme étant la source du portrait stylisé d'obama!
fairey -- comme beaucoup d'artistes qui s'approprient et recontextualisent (avec succès ou non) des artefacts existants -- est souvent l'objet de critiques virulentes, comme par exemple celle du peintre mark vallen (obey plagiarist shepard fairey). si la critique de vallen n'est pas très sensible aux procédés et concepts de l'art contemporain, elle est par contre bien documentée (une réfutation passionnée de l'accusation de vallen est offerte par jamie o’shea en éditorial du blogue supertouch, the medium is the message: shepard fairey and the art of appropriation).
personnellement, je considère le travail de fairey assez mineur et à l'objectif un peu trop bassement mercantile mais les avocats hystériques du tout-copyright m'agacent. en fait, c'est probablement d'avoir à défendre un artiste dont le travail m'importe peu qui m'agace le plus... comme le personnage principal du roman earthly powers de burgess, qui doit témoigner en faveur d'un poète accusé d'obscénité, malgré la faiblesse artistique de l'oeuvre: "[...] i have just received a request from the publishers' solicitors to present myself as an expert witness when the time comes. thank god the law forbids my delivering an aesthetic judgment on this book."
fairey, initialement connu pour sa campagne d'affichage virale de portraits stylisés du "géant ferré" (une des activités visées par l'accusation de vandalisme), est l'iconographe du siècle (pour l'instant) suite à sa contribution à la campagne électorale du président obama.
c'est une bien mauvaise semaine pour fairey, alors que l'associated press annonçait plus tôt que l'affiche en question (le classique "hope" rouge et bleu) violait son copyright sur la photographie qui a servi de modèle (new york times, 5 février 2009).
pourtant, le photographe dont le travail a été supposément lésé par l'appropriation de fairey a activement couvert la campagne électorale américaine, au cours de laquelle il a vu l'affiche en question des centaines de fois, et n'avait même pas reconnu sa photographie comme étant la source du portrait stylisé d'obama!
fairey -- comme beaucoup d'artistes qui s'approprient et recontextualisent (avec succès ou non) des artefacts existants -- est souvent l'objet de critiques virulentes, comme par exemple celle du peintre mark vallen (obey plagiarist shepard fairey). si la critique de vallen n'est pas très sensible aux procédés et concepts de l'art contemporain, elle est par contre bien documentée (une réfutation passionnée de l'accusation de vallen est offerte par jamie o’shea en éditorial du blogue supertouch, the medium is the message: shepard fairey and the art of appropriation).
personnellement, je considère le travail de fairey assez mineur et à l'objectif un peu trop bassement mercantile mais les avocats hystériques du tout-copyright m'agacent. en fait, c'est probablement d'avoir à défendre un artiste dont le travail m'importe peu qui m'agace le plus... comme le personnage principal du roman earthly powers de burgess, qui doit témoigner en faveur d'un poète accusé d'obscénité, malgré la faiblesse artistique de l'oeuvre: "[...] i have just received a request from the publishers' solicitors to present myself as an expert witness when the time comes. thank god the law forbids my delivering an aesthetic judgment on this book."
Subscribe to:
Posts (Atom)