après plusieurs attaques ambiguës, le camp clinton se retrouve au coeur du débat racial au états-unis depuis qu'un membre de son comité de financement, geraldine ferraro -- candidate démocrate à la vice-présidence lors de la campagne de walter mondale contre reagan en 1984 -- a déclaré qu'obama était "chanceux d'être noir":
"if obama was a white man, he would not be in this position. and if he was a woman (of any color) he would not be in this position. he happens to be very lucky to be who he is. and the country is caught up in the concept."
c'est un commentaire qui aurait pu passer très rapidement dans le cycle médiatique, sans grande conséquences, mais la course est très serrée et ferraro s'entête à se défendre de façon très agressive, déclarant:
"any time anybody does anything that in any way pulls this campaign down [...] you're accused of being racist, so you have to shut up. racism works in two different directions. i really think they're attacking me because i'm white. how's that?", et "if anybody is going to apologize, they should apologize to me for calling me a racist."
le hic, c'est que ce n'est pas la première fois que le camp clinton tente de couler la candidature d'obama avec des sous-entendus. je laisse le pétulant keith olbermann vous présenter ce moment assez désolant de la campagne à l'investiture démocrate:
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